APPROCHE GLOBALE
Le métier de photographe demande de l’adaptabilité. Il faut savoir manier toutes les lumières pour pouvoir tirer parti de ce qui s’offre à nos yeux, s’imposent à nous. J’aime envisager les choses dans leur globalité.
Mon attrait pour la photographie paysagère montre bien cela je crois. Autre motif de répétition, je prend souvent l’homme comme échelle. L’homme ou ses créations. Cela permet de se rendre compte de la grandeur de la nature. Certaines de mes photographies sont apaisantes, calmes, sereines. J’aime parfois y mettre du suspense, du mystère pour que le regardeur puisse activer son imagination, transférer ses émotions. La série des marcheurs est un bon exemple, remplie d’appels hors champs, les images invite à imaginer la vue qui se dévoile aux randonneurs photographiés.
Je travaille assez peu avec des premiers plans rapprochés. Les sujets sont la plupart du temps mis à distance, lointains, entiers. Il s’agit là d’un témoignage de pudeur qui se complète bien avec la seconde idée développée, cette volonté de voir – et montrer ! – toujours plus.
MOYENS TECHNIQUES
Je travaille avec un reflex numérique. C’est un Canon 5D mark II. J’ai de bonnes optiques qui produisent des images piquées. J’ai assez peu de matériel globalement. J’ai une approche un peu minimaliste là dessus.
Pour augmenter la qualité de mes tirages et qu’ils puissent être agrandis plus confortablement je procède parfois à des montages panoramiques. En juxtaposant plusieurs images d’une même scène j’obtiens une taille d’image finale plus grande qu’avec une seule image. Les images de la série “grandeurs nature” ont des tailles de l’ordre du mètre cinquante. D’origine, mon boîtier sort des images de 40cm.
J’ai un bon ordinateur et je travaille les images grâce aux logiciels d’Adobe : Lightroom, Photoshop en particulier, ainsi que Blender pour la 3D.
Je possède aussi de quoi illuminer artificiellement si besoin, pour des portraits par exemple, même si je privilégie l’utilisation de lumières naturelles la plupart du temps.